"Animée par le violoncelle à la fois digne et généreux d’Estelle Revaz (dédicataire de l’œuvre), la partition Lignes d’Est procède d’une respiration aussi profonde que communicative. Remarquablement orchestrée, et dirigée par Arie van Beek, elle enchaîne les projections dramatiques avec un incroyable naturel."
Le Monde, janvier 2021
"Le «Concerto pour violoncelle et orchestre» et la «Ballade pour violoncelle et orchestre de chambre». Dans chacun d’eux, on mesure tout le talent de l’interprète, le lyrisme poignant, le ton méditatif qui s’affichent dès les premières mesures du «Concerto», mais aussi la vitalité brute, boisée et vigoureuse qui irrigue les passages plus soutenus. La familiarité d’Estelle Revaz avec ce répertoire saute aux oreilles; on entend à chaque recoin une proximité qui confère à ses interprétations une belle assise."
La Tribune de Genève, février 2021
"Estelle Revaz se montre excellente, par la qualité du son, mais surtout par l'imagination qui rend son interprétation très vivante. Elle est fort bien secondée par Arie van Beek et ses Genevois, eux aussi chaleureux et précis."
Classica, avril 2021
"Le Concerto pour violoncelle de Martin, créé en 1967 par Pierre Fournier et l'Orchestre de chambre de Bâle sous la direction de Paul Sacher, est très intense, virtuose et nuancé dans ce nouvel enregistrement. Estelle Revaz joue magnifiquement le mouvement lent, et elle joue le final de façon très rythmée et avec une grande virtuosité. L'orchestre dirigé par Arie van Beek accompagne la soliste avec engagement, puissance et une sonorité fabuleusement transparente. Le concerto pour violoncelle, plutôt joyeux dans son humeur de base, est suivi d'une ballade épique aux tons plus sombres, dans laquelle Revaz s'implique beaucoup, faisant ressortir à la fois le côté introspectif de l'oeuvre et son agitation. Estelle Revaz donne également à la musique une urgence émotionnelle vers la fin, de sorte que l'interprétation est très tendue tout du long."
Remy Franck
"Frank Martin, l'autodidacte musical, combine dans sa musique la beauté cassante et l'objectivité du calvinisme genevois avec un lyrisme et un lyrisme merveilleux. C'est précisément dans cette zone de tension qu'Estelle Revaz situe son interprétation du Concerto pour violoncelle et ainsi que de la Ballade.
Elle réussit sans difficulté à relier les deux pôles de façon transparente, en soulignant le caractère rhapsodique de la musique de Martin, mais sans trop insister sur la netteté tonale occasionnelle.
Estelle Revaz le fait dans un beau dialogue, un véritable échange d'idées avec l'Orchestre de Chambre de Genève, où elle est artiste en résidence. Soliste et orchestre font de la musique de manière captivante, avec une grande intensité - surtout dans la Ballade. En même temps, l'archet n'est jamais trop tendu et le son est toujours subliminalement mélancolique et ne se transforme jamais en une sentimentalité placide.
L'interprétation de Lignes d'Est du compositeur genevois Xavier Dayer, né en 1972, est également très excitante. Lignes d'Est est un jeu de mots avec le prénom du violoncelliste à qui l'œuvre est dédiée.
Xavier Dayer place dans l'espace différentes lignes musicales parallèles, qui se déplacent vers l'horizon et - contrairement à la géométrie - se croisent et se relient en chemin. Ce mouvement vers l'autre et la fusion des sons sont réalisés par Estelle Revaz et l'Orchestre de Chambre de Genève de manière très naturelle, attrayante et communicative."
Guy Engels
Pizzicato, février 2021
"Estelle Revaz - après des études à Paris et à Cologne, aujourd'hui soliste et partenaire de musique de chambre internationalement recherchée - interprète magistralement les parties de violoncelle colorées de ces œuvres. Elle excelle aussi bien dans le lyrisme exacerbé et les délicates mélodies que dans les attaques fougueuses et les pianissimi subtils. Dès les premières notes merveilleusement vibrantes de la mélodie modale originale, elle nous captive de la manière la plus agréable. Elle maîtrise brillamment les exigences techniques que les œuvres de Martin imposent aux violoncellistes - passages prolongés en double cordes au début de la Ballade, cascades rapides de notes dans le final du concerto. Son interprétation du Concerto de Martin est un plaidoyer pour la redécouverte de cette grande œuvre, injustement trop peu jouée".
Das Orchester, juillet 2021
"Le langage personnel de Frank Martin s'épanouit sous l'archet d'Estelle Revaz, au jeu plein de couleurs et de variété - comme dans l'intonation subitement plus sombre et douloureuse de la Sarabande centrale. Elle est soutenue d'une baguette très incisive par Arie van Beek : L'Orchestre de Chambre de Genève frappe par la qualité et l'élégance de ses pupitres et la justesse immaculée de ses vents."
Diapason, juin 2021
"Le jeu extrêmement concentré d'Estelle Revaz forme un fil conducteur et entraîne l'auditeur dans les univers sonores sombres de cet enregistrement. Le timbre du violoncelle d'Estelle Revaz est typiquement "français", ce qui est dû à l'influence de ses études avec Jérome Pernoo à Paris : de son propre aveu, elle préfère l'idéal de la parole à celui du chant. Tout ceci constitue la meilleure base possible pour de nombreuses interactions subtiles avec l'orchestre. Les exigences techniques des pièces interprétées, rien qu'en raison des intervalles joués et des passages délicats en double-cordes, doivent être extrêmes - mais elles ont été gérées de main de maître par Estelle Revaz et l'orchestre qui se montre un excellent partenaire."
Klassik Heute, février 2021
"Une voix nouvelle dans le domaine du violoncelle, une personnalité sonore qui fait dresser l’oreille dès les premières notes. Avec fougue, sensibilité mais non sans rigueur, Estelle Revaz donne la parole à son instrument dont le discours chatoyant, mordant, doux ou plaintif provoque une cascade d’émotions inattendues et renouvelées."
Scènes Magazine, février 2021
"La complicité unissant la soliste à l’ensemble où elle fut artiste en résidence pendant trois ans saute aux oreilles. Sa lecture sensible, son phrasé, la sonorité généreuse et irradiante de son violoncelle portant bien son nom de «Roi-Soleil» font merveille dans l’interprétation du concerto de Xavier Dayer où infuse le folklore roumain. Une première gravure mondiale qui fait déjà date!"
Le Nouvelliste, août 2021
"Estelle Revaz joue le Concerto pour violoncelle et orchestre de Frank Martin et sa Ballade pour violoncelle et orchestre de chambre. Les sonorités sont très riches et c’est l’occasion pour la jeune violoncelliste suisse de montrer tout son talent. Elle ne s’en départit pas dans la Ballade plus simple, très lumineuse. Elle est à la hauteur de ses plus illustres prédécesseurs et on ne peut que se féliciter que ses grandes qualités soient mises au service de Frank Martin trop peu joué en France. Un fort beau CD tout à l’honneur des musiciens suisses!"
Utmisol, juin 2021
"Une interprétation magistrale! Un disque délicieusement inquiétant et fort bien enregistré."
Audiophile-Magazine, avril 2021
"Estelle Revaz, un violoncelle et une voix. Une émotion intacte".
Femina, mars 2021
"La sonorité et la ligne d'Estelle Revaz sont pures, le jeu est poétique et nous emmène dans de lointaines contrées."
L'Education musicale, avril 2021
"La voix chaude et éclatante du violoncelle d'Estelle Revaz, ainsi que son sens du style, sont des atouts précieux. Dans tous les cas, il s'agit d'un témoignage sonore très intéressant de notre pays voisin."
Aachener Zeitung, janvier 2021
"Avec son jeu feutré et sa technique impeccable, Estelle Revaz donne une très belle interprétation de ces œuvres mélancoliques et parfois méditatives, tout à fait dans l'esprit de Martin : sobre et épuré.
Arie van Beek et l'Orchestre de Chambre de Genève fournissent un accompagnement subtil qui rend pleinement justice aux contrastes de timbre, de rythme et de dynamique qui sont si caractéristiques de la musique du compositeur suisse."
Klassiek Centraal, février 2021
"Estelle Revaz est tour à tour passionnée et fantasque tout en restant parfois dans l'introspection. Tout cela fonctionne extraordinairement bien, surtout si l'on considère la qualité sonore de l'enregistrement."
MusicWeb International, février 2021
"Toutes les pièces sont interprétées avec conviction et enthousiasme par Estelle Revaz et L'Orchestre de Chambre de Genève. Le timbre du violoncelle est magnifique tout au long de l'album et la soliste provoque un sentiment profond à chaque geste."
SHARPS & FLATIRONS, février 2021
"Estelle Revaz se lance dans cette aventure d’alternances entre pâte sonore concentrée et lignes épurées avec une remarquable qualité de phrasé, une sonorité généreuse et des tempi équilibrés. Sa lecture sensible est d’une grande lisibilité aussi bien dans les passages enflammés que dans la méditation. Arie van Beek et l’Orchestre de Chambre de Genève sont des complices irréprochables. La Ballade pour violoncelle et orchestre de 1949, écrite dans le même contexte temporel que le superbe Concerto pour 7 instruments à vent, précède la période où Frank Martin, tout en demeurant en Hollande, va accepter pour sept ans un poste de professeur de composition à Cologne. Des accents déclamatoires au début et à la fin de cette œuvre d’une quinzaine de minutes, aux tournures rhapsodiques libres de ton, permettent à la soliste de déployer les deux caractéristiques définies ci-avant par le compositeur, avec émotion et emphase bien contrôlée, les timbres de l’orchestre s’adaptant idéalement à son jeu.
Ce programme Frank Martin est complété par la première gravure mondiale du Concerto pour violoncelle de Xavier Dayer, qui porte le sous-titre Lignes d’Est. Il s’agit d’une commande de l’Orchestre de Chambre de Genève pour Estelle Revaz. Lignes d’Est est une partition d’un seul tenant d’un peu plus de seize minutes, dont le compositeur précise que l’Est évoqué est le lieu de la recherche intérieure impliquant une dimension méditative. L’inspiration provient de lointaines réminiscences du folklore roumain et laisse l’imagination de l’auditeur se laisser aller au fil de moments subtils et ornementés, d’une grande fluidité, marqués par un style personnel dans lequel Xavier Dayer inscrit des passages lyriques qui laissent la porte ouverte à la rêverie. Dans ce contexte, le violoncelle dessine des traits d’une grande clarté dont la respiration dramatique est soutenue avec éloquence par Estelle Revaz (...).
Estelle Revaz est très à l’aise dans ce répertoire suisse qu’elle sert avec conviction et enthousiasme, et qu’elle a raison de mettre en valeur."
Crescendo, mars 2021
"Un talent pour accrocher la lumière : Estelle Revaz, à peine passé la trentaine, a imposé sa silhouette dans le paysage musical classique avec une énergie qui n'y court pas les archets."
Le Matin Dimanche, janvier 2021
"Estelle Revaz se montre inspirée et généreuse. Son engagement est total. Ce quatrième album est de ceux que l'on écoute avec un plaisir chaque fois renouvelé".
Options, mars 2021